IL4-induced-gene 1 : Biomarqueur pronostique et thérapeutique du mélanome cutané ?
Financement complémentaire du projet
Le mélanome cutané est l’un des cancers les plus fréquents chez les jeunes adultes, lié à l'exposition solaire brutale et excessive. De nombreux progrès ont été faits mais beaucoup d'inconnues persistent et leur compréhension permettrait d'améliorer significativement le traitement.
Actualisation du 07/05/2020
Ce projet présenté à l’AO de mars 2019 avait été financé partiellement (20.000 euros sur 40.000 demandés), il reçoit un financement complémentaire de 10.000 euros.
En effet, les critères anatomopathologiques (examen du mélanome au microscope) utilisés actuellement ne permettent pas à eux seuls de prédire les risques de récidive.
D’autre part, si les nouveaux traitements par immunothérapie améliorent le système immunitaire et ont depuis 5 ans révolutionné le pronostic des patients atteints de métastases, ces réponses immunitaires sont parfois entravées par l’expression locale d’enzymes immunosuppressives.
Notre équipe s’intéresse en particulier à une phénylalanine oxydase et nous avons montré que la présence de cette enzyme était associée à une moindre concentration de lymphocytes T tueurs de cellules tumorales dans le mélanome initial.
Grâce à notre collaboration avec les services de Dermatologie et d’Anatomopathologie (Cochin, Avicenne, Curie), nous étudions à partir de prélèvements de patients si notre enzyme est un marqueur prédictif de l'évolution défavorable du mélanome et/ou de la résistance à l’immunothérapie.
C’est un projet original qui pourrait conduire au développement d’un traitement innovant via l’utilisation d’un inhibiteur de cette enzyme et ainsi améliorer l’efficacité du traitement du mélanome.
Fiche du projet
Porteur du projet | Armelle PREVOST-BLONDEL |
Attribution | 30,000 € |
Thématique | Mélanome |
Structure(s) de recherche | Institut Cochin Université Paris-Descartes |
Situation (Ville) | Paris |