Étude de l’immunité innée dans les nécrolyses épidermiques : rôle des monocytes/macrophages
Bourse de thèse financée (55.000 €) grâce à un don du laboratoire Lilly au Fonds de dotation, après sélection indépendante par le comité des bourses de la SFD.
Sophie Lalevée, dermatologue, s’intéresse aux mécanismes impliquées dans les allergies médicamenteuses sévères, en particulier aux nécrolyses épidermiques, dans le cadre d’une thèse d’immunologie. La collaboration européenne avec le Dr Emmanuel Contassot à l’Université de Bâle permet de maximiser les efforts de recherche sur ces maladies rares.
Les nécrolyses épidermiques (NE), syndromes de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique, sont des réactions allergiques graves, la plupart du temps à un médicament. Le rôle de certains lymphocytes T CD8+ cytotoxiques dans ces pathologies est bien connu. Nous nous sommes intéressés à l’environnement autour de ces cellules qui pourrait favoriser la destruction de l’épiderme.
L’équipe du Dr CONTASSOT qui travaille depuis plusieurs années sur le rôle des monocytes/macrophages dans les réactions médicamenteuses a retrouvé une forte infiltration des lésions de NE par des macrophages. L’étude la voie IL-33 réalisée précédemment montre également que les monocytes/macrophages infiltrant les lésions sont des cibles de l’IL-33–cytokine présente en grande quantité dans les lésions cutanées de NE.
Ces observations en faveur d’un rôle important de l’immunité innée dans la physiopathologie des NE nous incitent à poursuivre nos travaux sur l’immunité innée et en particulier sur le rôle des monocytes/macrophages présents dans les lésions.
Fiche du projet
Appel d’Offre |
Appel d’Offres Mars 2020 |
Porteur du projet | Sophie LALEVÉE |
Parrainage | Emmanuel CONTASSOT |
Attribution | 55,000 € |
Sponsor | Lilly |
Thématique | Toxidermie et réaction cutanée au médicament |
Situation (Ville) | Créteil |