Décrypter les mécanismes de résistances et identifier de nouvelles cibles thérapeutiques dans le mélanome

Une bourse pour un post-doctorat financée par la SFD (40 000 euros) après sélection par le comité des bourses de la SFD

Le Dr Julie DELYON est oncodermatologue, chef de clinique à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. En parallèle elle porte au sein de l’INSERM U 976 HIPI des travaux de recherche portant sur les voies de signalisation et l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques dans le mélanome. Elle va réaliser un travail de post-doc (après une thèse d’université) dans la Division d’oncologie personnalisée analytique de Lausanne.

Le développement des mécanismes de résistance aux inhibiteurs de BRAF et MEK, survient dans la grande majorité des cas dans une médiane de 12 mois. C’est alors un tournant grevant le pronostic chez les patients atteints d’un mélanome métastatique BRAF muté.

Nos travaux ont mis en évidence le rôle de la phosphodiestérase de type 4 (PDE4), principale enzyme régulant la voie de l’AMPc impliquée dans la différenciation mélanocytaire, dans la résistance aux inhibiteurs de BRAF dans le mélanome.

L’objectif de ce projet est d’étudier les mécanismes de résistance acquis sous inhibiteurs de BRAF et MEK dans le mélanome avancé BRAF muté via la technologie innovante du single cell.

Nous analyserons le profil mutationnel et transcriptomique de chaque cellule issue des échantillons tumoraux de 10 patients traités par thérapies ciblées avant, sous traitement et à progression. La technique single cell permettra d’évaluer le rôle de PDE4 et ses partenaires, en fonction des sous-types cellulaires, au sein des tumeurs. Ces travaux approfondiront les données évaluant la pertinence de PDE4 comme cible thérapeutique dans le mélanome.

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