Impact de l’initiation d’une biothérapie sur le parcours de soins et la consommation d’antibiotiques chez des patients atteints d’hidradénite suppurée : étude quasi-expérimentale ‘différences dans les différences’ à partir du Système National des Données

Je m’appelle Vanessa Ferracin, j’ai 27 ans, et je suis actuellement interne en 6ème semestre de dermato-vénéréologie à Paris. Vivement intéressée par l’épidémiologie et les biostatistiques, j’aurai l’honneur de travailler avec Pr Emilie SBIDIAN et Dr Tarik EL AARBAOUI au sein de l’équipe EpiDermE pour mon projet de Master 2.

Mon projet

La maladie de Verneuil, ou hidradénite suppurée, est une maladie inflammatoire dermatologique chronique touchant 1% de la population mondiale, et qui affecte les follicules pileux, en entraînant des lésions douloureuses et purulentes. L’arrivée des biothérapies (anti-TNF et anti-IL17) représente une opportunité thérapeutique, mais leur effet sur des critères cliniques subjectifs semble limité dans les essais.

Objectif

L’objectif de cette étude est d’évaluer si ces nouvelles thérapeutiques sont associées à une amélioration de critères objectifs, et reflétant indirectement l’efficacité clinique et / ou la qualité de vie des patients (consommation d’antibiotiques, d’antalgiques, d’antidépresseurs, nombre de consultations d’urgence, d’hospitalisations, d’incisions chirurgicales, durée des arrêts de travail, …), en les comparant à un traitement conventionnel.

Ces données seront issues du Système National des Données de Santé, la base de données de l’Assurance Maladie couvrant >99 % de la population française. L’objectif étant d’avoir des résultats représentatifs et fiables.

Fiche du projet