Facteurs locaux de persistance des lymphocytes T résidents mémoires pathogéniques dans le psoriasis

Bourse de mobilité universitaire attribuée après évaluation indépendante par le Comité des Bourses, via le Fonds de Dotation grâce à un soutien de Sanofi.

Après une thèse d'immunologie cutanée à l’institut Karolinska de Stockholm et un internat à Paris, Dr Gallais-Sérézal est actuellement en poste au CHU de Besançon et poursuit ses travaux sur la mémoire lymphocytaire du psoriasis. Sa mobilité de recherche universitaire est prévue à Ann Arbor, aux Etats Unis, dans le laboratoire de Johann Gudjonsson (Université du Michigan).

Les traitements du psoriasis sont suspensifs et les rechutes ont souvent lieu aux endroits précédemment atteints, indiquant une mémoire locale de la maladie. Ces récidives du psoriasis seraient liées à la persistance des lymphocytes T résidents mémoires (TRM) inflammatoires produisant de l’IL-17 et de l’IL-22 au niveau épidermique. Les raisons de la persistance de ces cellules dans la peau ne sont pas connues, mais des anomalies du métabolisme lipidique épidermique et du microbiote pourraient être impliquées dans la persistance locale des TRM inflammatoires épidermiques.

Objectif

Notre objectif est d’identifier à partir d’épidermes de patients avec un psoriasis en rémission prolongée sous traitement, si un profil lipidomique et microbien serait associé à l’absence de TRM pathogéniques inflammatoires.

L’intégration bio-informatique multi-omique permettra d’identifier un profil lipidique et/ou microbiologique corrélé à une rémission immunologique profonde cutanée. Identifier un profil lipidique et microbiologique associé à un microenvironnement peu inflammatoire permettrait d’envisager sa modulation par voie topique afin de favoriser les TRM non-pathogéniques au niveau épidermique.

Fiche du projet

Soutien