Rôles de la protéine SPARC dans la différenciation phénotypique des cellules endothéliales et chimiorésistance des mélanomes métastatiques

Avec les récentes avancées thérapeutiques, le pronostic du mélanome métastatique s’est amélioré ces dernières années. Plusieurs traitements sont envisageables en fonction de la présence ou non de la mutation BRAF au sein de la tumeur : une immunothérapie ou des traitements ciblant spécifiquement cette protéine BRAF. Ces derniers posent le problème de résistances acquises au cours du temps, aboutissant à un échappement au traitement.

Nous envisageons le rôle possible de la protéine SPARC, connue pour son rôle péjoratif dans d’autres cancers, dans la survenue de cette résistance. En effet, SPARC semble intervenir dans l’induction de la transition endothélio-mésenchymateuse au cours du mélanome. Ce processus permet, à partir de cellules endothéliales (cellules qui composent les vaisseaux sanguins), la formation de fibroblastes associés au cancer, jouant un rôle défavorable dans la réponse aux traitements.

Ainsi, dans le cadre de ce projet, nous souhaitons confirmer ce rôle de SPARC à partir de modèles in vitro mais également in vivo, en étudiant son impact sur la réponse aux thérapies ciblées anti BRAF et anti MEK. De plus, des dosages de la protéine SPARC seront effectués chez des patients suivis et traités pour un mélanome métastatique, afin d’observer si le taux reflète la réponse au traitement.

Objectif

À terme, ce projet permettra d’apporter de nouveaux éléments sur les mécanismes de chimiorésistance des cellules tumorales au cours du mélanome.

Fiche du projet